Le LG Optimus 3D sous la loupe
Le Coréen lance sur le marché suisse le premier cellulaire capable d'afficher des images en trois dimensions. Equipé d'un double processeur et de deux fois plus de mémoire, cet Optimus 3D est taillé pour manier les copieux fichiers et les jeux conçus pour le relief. Tient-il ses promesses? Test.
Dès la prise en mains, ce LG fait bonne impression. D'un certain poids, ce gros cellulaire équipé d'un écran de 4,3 pouces, fait aussi son épaisseur, surtout par rapport à un Galaxy SII. Dommage qu'une partie de la coque en plastique relève légèrement à proximité de la prise du casque.
Un espace 3D dédié
Dès le premier écran, une icône incite à se diriger vers un espace 3D. On y trouve des vidéos sur YouTube, des extraits de films, sa bibliothèque de fichiers filmés ou photographiés en stéréoscopie ainsi qu'une série de jeux spécialement adaptés.
Dès qu'on bascule en mode 3D, on constate que la résolution de l’appareil est divisée par deux. L'image fait d'abord un peu pixelisée. Puis l'oeil s'habitue, et je dois dire que le résultat semble comparable à celui d'une Nintendo 3DS. Sauf que l'écran est beaucoup plus grand! Lire aussi: HTC Evo 3d, LG Optimus 3D: que reste-t-il à la 3DS?
Un réel plus
Encore une fois, ces premières impressions confortent mon avis sur la 3D. Ce n'est pas une technologie nécessaire, mais c'est vrai que selon les séquences de démonstration, les photos ou les jeux, ça peut être sympa! Ca donnerait presque un petit goût de reviens-y...
Pour le reste, ce cellulaire, plutôt énergivore, est plutôt en phase avec ce qui se fait de mieux dans la galaxie Android. Le double appareil photo de cinq millions de pixels est correct. Dommage qu'il manque une fonction de mise au point tactile sur certaines parties de l'affichage. Les vidéos sont fluides, même en 3D.
Un bilan positif
Sur internet, on a entre les mains ce qui se rapproche presque d'une petite tablette. On notera qu'à l'heure où certains constructeurs bornés ne veulent pas donner accès aux vidéo en Flash, ce produit s'en tire à merveille sur le site de la TSR. La lecture est fluide. Le surf, globalement est très agréable et rapide.
Au final, ce LG Optimus 3D est plutôt sympathique malgré son poids et ses généreuses dimensions. Son bel écran ravira certainement les surfeurs et les passionnés de nouvelles technologies. L'arrivée de la 3D est décidément très intéressante... Dès 699 francs sans abonnement en Suisse. Et dès 100 francs avec abonnement, chez Swisscom qui nous a fourni cet exemplaire de test.
Google achète Motorola et s’offre un bras armé «hardware» pour son système d'exploitation Android
Surprise ! Google, jusqu’ici plutôt croqueur de jeunes pousses, va racheter Motorola Mobility. Un gros morceau qui va lui coûter quelques 12,5 millions… heu non, 12,5 milliards de dollars. L’affaire a été annoncée aujourd’hui, elle est quasiment pliée: les deux conseils d’administration ont déjà applaudi des deux mains l’union et il ne reste sans doute que de menus détails à régler.
L’opération fait sens, comme disent les analystes des marchés. Il y a d’abord un contexte: Apple se suffit à lui-même aussi bien sur le plan du software que du hardware. Microsoft, pas. Il s’est donc offert un rapprochement méchamment stratégique avec Nokia ce qui garanti que le finlandais équipera ses terminaux de systèmes d’exploitation Windows pour mobiles.
Google ne se suffit pas non plus à lui-même. Comme Microsoft, la firme de Mountain View est avant tout une fabrique immatérielle. Les machines qui en font usage de sa matière grise numérique, ce n’était pas vraiment son jardin. La firme sort bien des temps à autres des terminaux estampillés Google, ce sont surtout smartphones conçus par un partenaire asiatique qui accepte ponctuellement d’effacer sa propre marque. Jusqu’ici pour un résultat modérément satisfaisant.
Dans le sens contraire, on a vu aussi HP, entreprise avant tout matérielle, acquérir Palm et s’approprier ainsi le logiciel pour terminaux mobiles WebOS.
Avec Motorola en poche, Google se paye le concepteur des smartphones Atrix et des tablettes Xoom, soit des produits qui ont contribué à faire du système d’exploitation Android une alternative aux smartphones et tablettes iOS d’Apple. Plutôt aux Etats-Unis qu’ailleurs, soit dit en passant, Motorola ayant très fortement décliné en Europe.
L’entreprise nord-américaine récupère aussi dans la foulée une brouette de brevets ce qui devrait lui permettre de lutter à armes un peu plus égales contre Apple et Microsoft qui n’ont pas hésités dernièrement à faire valoir leurs droits devant la justice sur leur précieuse propriété intellectuelle.
Voilà qui nous promet encore de belles passes d’armes dans un écosystème (celui des appareils numériques portables) dont on s’attend qu’il soit à terme jonché de cadavres. Et vu d’ici, il n’est même pas sûr que Motorola soit une emplette forcément décisive.
Google veut gagner la guerre des réseaux sociaux. Après une phase de test qui lui a permis de glâner, uniquement sur invitations, quelques 25 millions de membres de par le monde, le premier moteur de recherche planétaire ouvre un peu plus le robinet.
Amis des choses qui font bling-bling, j’ai déjà partagé en juillet dernier quelques impressions sur l’Asus Eee Pad Transformer, une tablette motorisée par le système d’exploitation Android 3 (en fait 3.2 depuis une récente mise à jour). Le test avait tourné court avec le forfait de l’unité de préproduction prêté avec passablement de kilomètres au compteur. Cette dernière refusait obstinément de se recharger. C’est donc avec un exemplaire tout neuf, diligemment fourni par Asus, que je poursuis mon exploration.
Dans le franchement chouette, j’apprécie la taille de la tablette, la réactivité de son écran tactile et une finition qui inspire confiance. L’arrimage de l’écran sur un clavier qui transforme l’appareil en un petit laptop fonctionne de manière épatante. La batterie supplémentaire cachée dans le socle double une autonomie déjà confortable (8 heures). C’est un plus indéniable. Nue, la tablette (16 Go et wifi uniquement) est moins chère (moins de 490 francs) qu’un iPad comparable (549 francs). A moins d’avoir choisi dès le départ une offre combinée, il faut rajouter près de 179 francs pour le clavier. Sur le plan du design, l’Asus n’appelle aucun commentaire désobligeant. Pas de quoi hurler d’extase pour autant.
La plus grande ouverture d’Android par rapport à l’iOS d’Apple fait que le système profite de quelques avantages concurrentiels sur l’iPad: la gestion du langage Flash par le navigateur internet, la simplicité de l’installation des mises à jour et la gestion des clés USB pour le transfert de fichiers sont les atouts les plus voyants.
En mode ordinateur, j’ai très vite retrouvé les réflexes d’un utilisateur qui n’a pas besoin de laisser trainer ses doigts (graisseux, forcément) sur l’écran pour se faire comprendre. Mais, comme je le pressentais, la tablette transformable ne se substitue pas complètement à un MacBook Air ou un petit PC portable à base de Windows ou Linux. Dans un moment d’égarement, j’ai ainsi souhaité lui greffer un disque dur externe. Ce dernier n’a pas été reconnu. De plus, j’ai toujours de sérieuses réserves sur Android dans sa version « Honeycomb » pour tablettes. L’OS ressemble encore trop à un chantier permanent pour me convaincre totalement. Sa version 3.2 généralise au moins le redimensionnement des applications disponibles sur le «Market » à l’écran dix pouces. C’est toujours ça de pris.
Le point qui m’a cependant le plus chagriné est relatif à la gestion des vidéos. En utilisant une clé USB, j’ai ainsi nourri la tablette avec des fichiers mkv (haute définition 720 lignes) mais aussi avec d’autres en définition plus courante (avi et m4v). J’ai ensuite utilisé le lecteur vidéo proposé par défaut sur la tablette. Je suis ensuite parti sur le Market à la recherche de visionneuses complémentaires pour choisir Meridian, QQ Player, Mobo Player et Rock Player Lite. L’affichage s’est révélé tout juste satisfaisant en basse définition en termes de fluidité. Avec le fichier HD, les saccades étaient outrageusement prononcées. Et ce même lorsque la visionneuse (RockPlayer par exemple) proposait le choix entre une accélération «software» ou «hardware» de la vidéo. De plus, toujours avec le même fichier 720p, c’est le son qui jouait les filles de l’air lorsque la visionneuse faisait recours à une accélération matérielle.
J’ai transféré ces mêmes fichiers dans un iPad 2 équipé de l’excellente application AVPlayer HD. Dans tous les cas, les résultats ont été autrement plus satisfaisants. Problème purement logiciel ou de performance matérielle? La question reste posée.
C’est pourquoi cet Asus Transformer rate à mon sens son examen d’alternative à l’iPad. De beaucoup pour ceux qui accordent une grande importance à la vidéo, de peu pour les autres. La tablette passera néanmoins la rampe pour ceux souhaitent naviguer sur Internet dans toute sa diversité et profiter d'un clavier de qualité.
L’opération fait sens, comme disent les analystes des marchés. Il y a d’abord un contexte: Apple se suffit à lui-même aussi bien sur le plan du software que du hardware. Microsoft, pas. Il s’est donc offert un rapprochement méchamment stratégique avec Nokia ce qui garanti que le finlandais équipera ses terminaux de systèmes d’exploitation Windows pour mobiles.
Google ne se suffit pas non plus à lui-même. Comme Microsoft, la firme de Mountain View est avant tout une fabrique immatérielle. Les machines qui en font usage de sa matière grise numérique, ce n’était pas vraiment son jardin. La firme sort bien des temps à autres des terminaux estampillés Google, ce sont surtout smartphones conçus par un partenaire asiatique qui accepte ponctuellement d’effacer sa propre marque. Jusqu’ici pour un résultat modérément satisfaisant.
Dans le sens contraire, on a vu aussi HP, entreprise avant tout matérielle, acquérir Palm et s’approprier ainsi le logiciel pour terminaux mobiles WebOS.
Avec Motorola en poche, Google se paye le concepteur des smartphones Atrix et des tablettes Xoom, soit des produits qui ont contribué à faire du système d’exploitation Android une alternative aux smartphones et tablettes iOS d’Apple. Plutôt aux Etats-Unis qu’ailleurs, soit dit en passant, Motorola ayant très fortement décliné en Europe.
L’entreprise nord-américaine récupère aussi dans la foulée une brouette de brevets ce qui devrait lui permettre de lutter à armes un peu plus égales contre Apple et Microsoft qui n’ont pas hésités dernièrement à faire valoir leurs droits devant la justice sur leur précieuse propriété intellectuelle.
Voilà qui nous promet encore de belles passes d’armes dans un écosystème (celui des appareils numériques portables) dont on s’attend qu’il soit à terme jonché de cadavres. Et vu d’ici, il n’est même pas sûr que Motorola soit une emplette forcément décisive.
Pour en finir avec l'iPad 2 et son accessoire ultime
Je teste depuis deux semaines environ le Keyboard Case de Logitech, un clavier qui est aussi une magnifique coque de protection pour l'iPad2. L'objet très léger en aluminium protège la superbe tablette et se transforme en deux coups de cuillère à pot en clavier bluetooth. Lire aussi mes premières impressions: "Le test de l'accessoire ultime pour l'iPad 2".
J'insiste sur cette dernière technologie qui est souvent synonyme de problèmes de connexion ou d'autonomie. Dans ce cas, rien à signaler. L'objet reste bien connecté à l'iPad 2 et je n'ai jamais eu besoin de refaire la liaison entre eux. Lorsque le bluetooth est activé, le clavier virtuel ne s'affiche pas. Il faut alors le couper pour utiliser normalement sa tablette. Fiable.
Pas de problème d'autonomie
Côté autonomie, c'est aussi une bonne surprise puisque j'ai laissé l'accessoire vendu 129 francs allumé en permanence pendant deux semaines. Les affirmations du constructeurs semblent correctes. L'objet se met bien en veille tout seul et je n'ai jamais eu encore à le recharger, même après avoir saisi quelques pages de texte. Très pratique donc.
Côté ergonomie et utilisation, j'ai aussi été aux anges. Les touches sont agréables et précises. Les différents raccourcis sur la ligne supérieure sont très utiles. On peut ainsi très bien gérer le multi-tâche avec la touche de gauche. Les différents raccourcis pour couper, copier et coller du texte sont aussi impeccables. La touche de mise en veille est aussi pratique.
Un vrai plaisir avec Pages
Saisir du texte avec Pages et ses fonctions de correction de frappe a aussi été un plaisir, puisque ce duo permet à merveille de prendre des notes ou de rédiger des textes, même copieux, avec un certain confort. Fait assez incroyable pour un clavier si compact qui se rapproche de la taille de celui d'un netbook.
Deux bémols tout de même. L'accessoire épaissit passablement la tablette pommée. Certains trouveront ainsi le look global un peu lourdeau (pas moi). Et puis, il y a toujours les limites liées à l'iPad 2. Le navigateur ne permet pas d'afficher certaines pages internet correctement. Et je ne parle pas de Flash, ce qui peut poser des problèmes professionnels.
Les limites de l'iPad 2 sur la toile
Je n'ai par exemple pas eu accès à certaines fonctionnalités avancées après avoir fait des recherches sur Google. J'ai aussi constaté que l'introduction de notes dans Wordpress était pour le moins pénible et qu'il était nécessaire de passer par une vraie machine à la fin de la rédaction pour pour soigner la mise en page...
Au final, je recommande ce clavier et je ne regrette pas son achat. J'attire simplement encore une fois l'attention de l'internaute sur les limites stupéfiantes d'une tablette pourtant moderne et puissante. Certains utilisateurs trouveront ce couple simplement génial, tandis que d'autres rongeront leur frein en attendant d'hypothétiques avancées d'Apple en matière de navigateur...
J'insiste sur cette dernière technologie qui est souvent synonyme de problèmes de connexion ou d'autonomie. Dans ce cas, rien à signaler. L'objet reste bien connecté à l'iPad 2 et je n'ai jamais eu besoin de refaire la liaison entre eux. Lorsque le bluetooth est activé, le clavier virtuel ne s'affiche pas. Il faut alors le couper pour utiliser normalement sa tablette. Fiable.
Pas de problème d'autonomie
Côté autonomie, c'est aussi une bonne surprise puisque j'ai laissé l'accessoire vendu 129 francs allumé en permanence pendant deux semaines. Les affirmations du constructeurs semblent correctes. L'objet se met bien en veille tout seul et je n'ai jamais eu encore à le recharger, même après avoir saisi quelques pages de texte. Très pratique donc.
Côté ergonomie et utilisation, j'ai aussi été aux anges. Les touches sont agréables et précises. Les différents raccourcis sur la ligne supérieure sont très utiles. On peut ainsi très bien gérer le multi-tâche avec la touche de gauche. Les différents raccourcis pour couper, copier et coller du texte sont aussi impeccables. La touche de mise en veille est aussi pratique.
Un vrai plaisir avec Pages
Saisir du texte avec Pages et ses fonctions de correction de frappe a aussi été un plaisir, puisque ce duo permet à merveille de prendre des notes ou de rédiger des textes, même copieux, avec un certain confort. Fait assez incroyable pour un clavier si compact qui se rapproche de la taille de celui d'un netbook.
Deux bémols tout de même. L'accessoire épaissit passablement la tablette pommée. Certains trouveront ainsi le look global un peu lourdeau (pas moi). Et puis, il y a toujours les limites liées à l'iPad 2. Le navigateur ne permet pas d'afficher certaines pages internet correctement. Et je ne parle pas de Flash, ce qui peut poser des problèmes professionnels.
Les limites de l'iPad 2 sur la toile
Je n'ai par exemple pas eu accès à certaines fonctionnalités avancées après avoir fait des recherches sur Google. J'ai aussi constaté que l'introduction de notes dans Wordpress était pour le moins pénible et qu'il était nécessaire de passer par une vraie machine à la fin de la rédaction pour pour soigner la mise en page...
Au final, je recommande ce clavier et je ne regrette pas son achat. J'attire simplement encore une fois l'attention de l'internaute sur les limites stupéfiantes d'une tablette pourtant moderne et puissante. Certains utilisateurs trouveront ce couple simplement génial, tandis que d'autres rongeront leur frein en attendant d'hypothétiques avancées d'Apple en matière de navigateur...
Facebook Messenger, un nouvel éléphant dans le magasin de porcelaine
Lorsque je veux envoyer des messages courts à tous possesseurs de téléphone mobile, j’utilise le service SMS de mon opérateur téléphonique. Cela m’en coûte mais c’est le prix pour que 99,9% de mes bafouilles parviennent à leur destinataire.
Lorsque je veux envoyer le même type de message à une personne propriétaire d’un smartphone, j’utilise l’application WhatsApp. Le système fonctionne sur les terminaux Nokia, à base d’iOS (iPhone et ses amis), Android et Blackberry. Il ne manque plus que les Windows Phone… Cela ne me coûte rien, ou du moins, rien de plus que ce je paye déjà à mon opérateur chaque mois pour bénéficier d’un forfait de données. C’est déjà mieux. Mais mon correspondant doit aussi avoir choisi la même application. Cela limite le spectre.
Si j’étais un habitant des Etats-Unis ou du Canada, je pourrai déjà frimer avec Facebook Messenger, une messagerie adoptée par Mark Zuckerberg et ses poteaux et lancée en tant qu'application complémentaire du réseau social dominant, qu’on aime donc détester. Ce dernier service vient d’être introduit Outre-Atlantique, il le sera prochainement introduit en France ce qui me fait déduire qu’il sera proposé également en Suisse dans la même foulée. Je m’avance peut-être un peu, mais si je veux bien manger mon… Euh, non, pas mon chapeau finalement. Fruit des emplettes de Facebook (Beluga), cette application Android et iOS a été étroitement intégrée au réseau social. Elle sera disponible dans les magasins d’application d’Apple et de Google.
Pour ceux qui ont des brouettes d’amis sur Facebook, l’application risque de faire des ravages. Elle arrive alors que Google+ n’a pas encore atteint l’embryon d’une taille critique. Cela ne tient bien sûr rien du hasard.
Lorsque je veux envoyer le même type de message à une personne propriétaire d’un smartphone, j’utilise l’application WhatsApp. Le système fonctionne sur les terminaux Nokia, à base d’iOS (iPhone et ses amis), Android et Blackberry. Il ne manque plus que les Windows Phone… Cela ne me coûte rien, ou du moins, rien de plus que ce je paye déjà à mon opérateur chaque mois pour bénéficier d’un forfait de données. C’est déjà mieux. Mais mon correspondant doit aussi avoir choisi la même application. Cela limite le spectre.
Si j’étais un habitant des Etats-Unis ou du Canada, je pourrai déjà frimer avec Facebook Messenger, une messagerie adoptée par Mark Zuckerberg et ses poteaux et lancée en tant qu'application complémentaire du réseau social dominant, qu’on aime donc détester. Ce dernier service vient d’être introduit Outre-Atlantique, il le sera prochainement introduit en France ce qui me fait déduire qu’il sera proposé également en Suisse dans la même foulée. Je m’avance peut-être un peu, mais si je veux bien manger mon… Euh, non, pas mon chapeau finalement. Fruit des emplettes de Facebook (Beluga), cette application Android et iOS a été étroitement intégrée au réseau social. Elle sera disponible dans les magasins d’application d’Apple et de Google.
Pour ceux qui ont des brouettes d’amis sur Facebook, l’application risque de faire des ravages. Elle arrive alors que Google+ n’a pas encore atteint l’embryon d’une taille critique. Cela ne tient bien sûr rien du hasard.
La tablette Galaxy Tab 10.1 bannie d’Europe : la Suisse est-elle affectée?
C’est la question que nous venons de poser à la représentation helvétique de Samsung. La réponse n’a guère tardé. Le message se résume en ces quelques mots : «Nous somme sur le problème. Le bannissement de la tablette en Suisse n’est pas encore clairement établi. Plus d’informations dès que possible».
Petit rappel des faits: le tribunal allemand de Düsseldorf a émis une injonction temporaire contre Samsung suite à une plainte d’Apple. Sa conséquence est que le fabricant coréen n’a plus le droit jusqu’à nouvel ordre d’importer et de commercialiser sa nouvelle tablette tactile en Europe. A l’exception des Pays-Bas, car une procédure spécifique est engagée dans ce pays et doit encore aboutir.
Apple, fabricant de l’iPad, accuse Samsung, son rival actuellement le plus incisif, de vol de sa propriété intellectuelle. En gros, la firme à la pomme lui reproche d’avoir pompé d’un peu trop près le design et l’emballage de sa tablette adorée. En Allemagne, Samsung s’apprête à contre-attaquer. Sur le site helvétique digitec.ch, la disponibilité de la Galaxy Tab 10.1 est toujours annoncée pour la mi ou la fin août selon les modèles.
Petit rappel des faits: le tribunal allemand de Düsseldorf a émis une injonction temporaire contre Samsung suite à une plainte d’Apple. Sa conséquence est que le fabricant coréen n’a plus le droit jusqu’à nouvel ordre d’importer et de commercialiser sa nouvelle tablette tactile en Europe. A l’exception des Pays-Bas, car une procédure spécifique est engagée dans ce pays et doit encore aboutir.
Apple, fabricant de l’iPad, accuse Samsung, son rival actuellement le plus incisif, de vol de sa propriété intellectuelle. En gros, la firme à la pomme lui reproche d’avoir pompé d’un peu trop près le design et l’emballage de sa tablette adorée. En Allemagne, Samsung s’apprête à contre-attaquer. Sur le site helvétique digitec.ch, la disponibilité de la Galaxy Tab 10.1 est toujours annoncée pour la mi ou la fin août selon les modèles.
Qui gagnera la guerre des réseaux sociaux?
Google veut gagner la guerre des réseaux sociaux. Après une phase de test qui lui a permis de glâner, uniquement sur invitations, quelques 25 millions de membres de par le monde, le premier moteur de recherche planétaire ouvre un peu plus le robinet.
Les membres de Google+ peuvent désormais inviter massivement leurs connaissances. Reste à savoir qui suivra vraiment le mouvement car cette démultiplication des réseaux sociaux pourrait devenir très chronophage!
Une question de temps
A l'heure où les entreprises engagent des collaborateurs, parfois à plein temps, uniquement pour suivre ces réseaux, le quidam est confronté à quelques petites questions élémentaires... Dois-je ouvrir un compte Google+, étant donné que je suis déjà sur Facebook...?
A l'heure où les entreprises engagent des collaborateurs, parfois à plein temps, uniquement pour suivre ces réseaux, le quidam est confronté à quelques petites questions élémentaires... Dois-je ouvrir un compte Google+, étant donné que je suis déjà sur Facebook...?
Ou encore, que faut-il faire sur Twitter, j'ai déjà un blog? Et quid des réseaux professionnels style LinkedIn Ou Xing? Certes, ces différents sites ne nécessitent pas tous le même investissement, mais potentiellement, il faut gérer les invitations, les commentaires, sans parler d'éventuels problèmes de vie privée...
Se dessine alors peut-être l'argument qui fera finalement la différence. Technologiquement, la gestion de ses cercles (eh oui!) doit être aisée et claire... Et Google semble avoir un bel avantage en la matière....Lire aussi: "Google+ passe la vitesse supérieure"
Mario partage ses vidéos mais reste maître des contenus et du calendrier
A la faveur d’une récente mise à jour, Nintendo a introduit sur sa 3DS un nouveau service sobrement baptisé «Nintendo Vidéo ». Il est nécessaire de relier la console au réseau internet et de mettre à jour le firmware de la console. L'emplacement de la nouveauté est ensuite signalée sur l’interface de l’écran tactile. Mais ce n’est pas encore fini. Il est encore nécessaire d’aller dans le magasin d’applications maison et de télécharger le programme proprement dit. Prière d’apprécier la musak et les petites animations rigolotes qui accompagnent le téléchargement. Premier constat, l’installation de nouvelles applications sur la 3DS est toujours aussi «user friendly» mais le processus n’en reste pas moins un tantinet laborieux.
Mais revenons à nos moutons. En ce riant mois d’août, l’application propose une poignée de vidéos divertissantes. Elles sont sélectionnées par Nintendo et pour l’heure gratuites, elles se téléchargent automatiquement, même en étant en dehors de l’application mais pour autant que la console reste en mode veille et connectée. Les quatre que nous avons pu jusqu’ici visionner sont en stéréoscopie. Il s'agit de deux clips musicaux, un dessin-animé en images numériques et d'un tour de magie. Le plus long fait 8 minutes tout au plus. Amusant, mais la marche du monde ne s’en trouve pas bouleversée pour autant.
Vu de Suisse romande, le canal manque de profondeur. Compte tenu de l’inextricable complexité de la gestion des droits de diffusions pays par pays et du morcellement de la Suisse, je doute que l’offre puisse s’étoffer sérieusement. A Nintendo de me contredire sur ce point. Par ailleurs, je constate que l’utilisateur final est réduit au statut de simple consommateur. Certes, un fichier est téléchargé et stocké dans la mémoire de la console, il ne devient pas pour autant un objet virtuel manipulable, transférable et réutilisable. Non, il est sélectionné et balancé dans la tuyauterie par Nintendo. Une date de péremption est systématiquement associée à la vidéo qui, le jour stipulé, est purement retirée de la mémoire de la machine pour être remplacée par une autre. Mario est le maître des contenus et du calendrier. En tant que spectateur, notre seul droit (et devoir) est d’ouvrir la fenêtre dans le laps de temps imparti.
Plus rien à faire, plus rien à choisir, on n’a plus qu’à absorber. Elle est pas belle la vie?
Le Sony Ericsson Xperia Neo sur le gril
Sony Ericsson se distingue à nouveau par le design de l’Xperia Neo, un cellulaire tout en longueur: une sorte d’amande. Les matériaux modernes sont le gage d’une grande légèreté puisque cet Android 2.3 ne pèse que 126 grammes. Evidemment, certains n’aimeront pas l’aspect plastique.
Lire aussi: "Le style Sony Ericsson: une réussite avec l’Xperia Neo"
N’empêche que la finition est au rendez-vous et que le tout est réussi. A l’allumage, le bel écran Bravia Engine de 3,7 pouces permet d’apprécier les dernières technologies de Sony. Les couleurs sont notamment très naturelles.
Fluide et réactif
L’interface Timescape de Sony Ericsson est parfaitement fluide et on se ballade sans peine dans les différents menus. Le petit widget permettant d’afficher ses photos sur un des bureaux, par exemple, est notamment très agréable.
L’interface Timescape de Sony Ericsson est parfaitement fluide et on se ballade sans peine dans les différents menus. Le petit widget permettant d’afficher ses photos sur un des bureaux, par exemple, est notamment très agréable.
Sur internet, cet Xperia Neo se comporte parfaitement. Le surf est rapide et il est ainsi aisé de zoomer avec les deux doigts. Même les vidéos de la TSR en Flash passent sans problème. Toujours un vrai plus par rapport à certains concurrents plus fermés…
Capteur Exmor R
Côté multimédia, c’est le capteur de huit millions de pixels et de ses fonctionnalités de type photographique qui a retenu toute mon attention. Les résultats obtenus tant en mode photo que vidéo sont tout à fait remarquables. Le flash donne de bons résultats.
Côté multimédia, c’est le capteur de huit millions de pixels et de ses fonctionnalités de type photographique qui a retenu toute mon attention. Les résultats obtenus tant en mode photo que vidéo sont tout à fait remarquables. Le flash donne de bons résultats.
Dommage toutefois que Sony Ericsson ne donne pas la possibilité de faire le point avec les doigts sur l’écran. Cela dit, l’appareil reconnaît les visages et fait le point tout seul. Dommage aussi que le zoom numérique ne soit pas proposé dans les résolutions les plus élevées. Pas de câble HDMI fourni.
GPS gratuit et tuner FM
On relèvera aussi au passage la traditionnelle rapidité et efficacité du GPS signé Google qui propose la navigation gratuite (à l’exception des données pour les cartes à télécharger parfois sur le réseau des opérateurs…)
On relèvera aussi au passage la traditionnelle rapidité et efficacité du GPS signé Google qui propose la navigation gratuite (à l’exception des données pour les cartes à télécharger parfois sur le réseau des opérateurs…)
Côté musique, on notera au passage l’excellent tuner FM qui propose un son riche en basse avec le casque fourni équipé d’embouts en silicone. Sinon, on retrouve le traditionnel lecteur de musique Sony.
Au final, cet appareil tire son épingle du jeu pour ses bonnes performances sur nombre de tableau, malgré un processeur à un cœur. Il faut aussi souligner qu’on le trouve sur internet dès 330 francs environ. Bref, un excellent rapport qualité/prix.
Pour en finir avec l’Asus Eee Pad Transformer
Amis des choses qui font bling-bling, j’ai déjà partagé en juillet dernier quelques impressions sur l’Asus Eee Pad Transformer, une tablette motorisée par le système d’exploitation Android 3 (en fait 3.2 depuis une récente mise à jour). Le test avait tourné court avec le forfait de l’unité de préproduction prêté avec passablement de kilomètres au compteur. Cette dernière refusait obstinément de se recharger. C’est donc avec un exemplaire tout neuf, diligemment fourni par Asus, que je poursuis mon exploration.
Dans le franchement chouette, j’apprécie la taille de la tablette, la réactivité de son écran tactile et une finition qui inspire confiance. L’arrimage de l’écran sur un clavier qui transforme l’appareil en un petit laptop fonctionne de manière épatante. La batterie supplémentaire cachée dans le socle double une autonomie déjà confortable (8 heures). C’est un plus indéniable. Nue, la tablette (16 Go et wifi uniquement) est moins chère (moins de 490 francs) qu’un iPad comparable (549 francs). A moins d’avoir choisi dès le départ une offre combinée, il faut rajouter près de 179 francs pour le clavier. Sur le plan du design, l’Asus n’appelle aucun commentaire désobligeant. Pas de quoi hurler d’extase pour autant.
La plus grande ouverture d’Android par rapport à l’iOS d’Apple fait que le système profite de quelques avantages concurrentiels sur l’iPad: la gestion du langage Flash par le navigateur internet, la simplicité de l’installation des mises à jour et la gestion des clés USB pour le transfert de fichiers sont les atouts les plus voyants.
En mode ordinateur, j’ai très vite retrouvé les réflexes d’un utilisateur qui n’a pas besoin de laisser trainer ses doigts (graisseux, forcément) sur l’écran pour se faire comprendre. Mais, comme je le pressentais, la tablette transformable ne se substitue pas complètement à un MacBook Air ou un petit PC portable à base de Windows ou Linux. Dans un moment d’égarement, j’ai ainsi souhaité lui greffer un disque dur externe. Ce dernier n’a pas été reconnu. De plus, j’ai toujours de sérieuses réserves sur Android dans sa version « Honeycomb » pour tablettes. L’OS ressemble encore trop à un chantier permanent pour me convaincre totalement. Sa version 3.2 généralise au moins le redimensionnement des applications disponibles sur le «Market » à l’écran dix pouces. C’est toujours ça de pris.
Le point qui m’a cependant le plus chagriné est relatif à la gestion des vidéos. En utilisant une clé USB, j’ai ainsi nourri la tablette avec des fichiers mkv (haute définition 720 lignes) mais aussi avec d’autres en définition plus courante (avi et m4v). J’ai ensuite utilisé le lecteur vidéo proposé par défaut sur la tablette. Je suis ensuite parti sur le Market à la recherche de visionneuses complémentaires pour choisir Meridian, QQ Player, Mobo Player et Rock Player Lite. L’affichage s’est révélé tout juste satisfaisant en basse définition en termes de fluidité. Avec le fichier HD, les saccades étaient outrageusement prononcées. Et ce même lorsque la visionneuse (RockPlayer par exemple) proposait le choix entre une accélération «software» ou «hardware» de la vidéo. De plus, toujours avec le même fichier 720p, c’est le son qui jouait les filles de l’air lorsque la visionneuse faisait recours à une accélération matérielle.
J’ai transféré ces mêmes fichiers dans un iPad 2 équipé de l’excellente application AVPlayer HD. Dans tous les cas, les résultats ont été autrement plus satisfaisants. Problème purement logiciel ou de performance matérielle? La question reste posée.
C’est pourquoi cet Asus Transformer rate à mon sens son examen d’alternative à l’iPad. De beaucoup pour ceux qui accordent une grande importance à la vidéo, de peu pour les autres. La tablette passera néanmoins la rampe pour ceux souhaitent naviguer sur Internet dans toute sa diversité et profiter d'un clavier de qualité.
Le tueur se parfume au jeu vidéo
Ainsi donc Anders Behring Breivik est amateur de jeux vidéo. Une manchette qui tisse un lien implicite entre le passage à l’acte du tueur norvégien et ses pratiques vidéoludiques m'avait déjà fait froid dans le dos. La décision de Coop Norway, intimement liée au massacre, de retirer 51 jeux de ses rayons apparaît non seulement crétine mais surtout révélatrice d'un préjugé persistant qui assimile les divertissements numériques à une pratique malsaine.Parmi les produits retirés, je relève World of Warcraft, jeu de rôle massivement multijoueur médiéval fantastique, Homefront dans lequel de vaillants soldats nord-américains résistent sur le sol de la mère patrie avec l’énergie du désespoir contre d’infâmes envahisseurs asiatiques. Il y a aussi Call of Duty : Modern Warfare 2, jeu guerrier en vue subjective dont le mode solo fait passer l’épisode le plus polémique de la série 24 Heures Chrono pour un manifeste hippie.
En fait, Call of Duty et Homefront ne sont pas ma tasse de thé. Je les trouve même puants. Parce que leur mode solo exploitent une fascination premier degré pour les armes, l’uniforme et les engins de guerre. Parce qu’ils présentent une vision géopolitique caricaturale. Parce qu’ils instrumentalisent et spéculent sur une actualité chaude tout en étant incapable de prendre le moindre recul. Et j'en oublie un wagon citerne. Cela ne m'empêche pourtant pas de reconnaître que la franchise est techniquement à la pointe, qu'elle fait preuve d'un redoutable sens du spectacle et que ses modes multijoueur en ligne font partie de ce qui se fait de mieux. Autrement-dit, Call of Duty me fascine autant qu’il me gonfle.
Pas question pour autant de cautionner un mécanisme pervers qui consiste à faire du jeu vidéo un facteur d’explication d’un comportement monstrueux. Il y a eu le cinéma, la bande-dessinée, une certaine littérature…Quel sera le prochain mauvais genre à être pris en otage par les bien-pensants?
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