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mercredi 23 novembre 2011

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Le coup de griffe: ras-le-bol des applications bridées!

Le monde des applications a incroyablement été boosté par le lancement de l’iPhone, de l'iPad et de l’App Store d’Apple. La panacée? Pas vraiment de mon point de vue et pour plusieurs raisons. Démonstration avec la dernière application de Facebook pour l’iPad.
Facebook pour iPad
J’ai donc téléchargé mardi la première application de Facebook pour l’iPad et l’ai testée avec un certain plaisir. Je dois dire que j’ai été impressionné par sa simplicité d’utilisation, son design et sa rapidité. Rien à voir avec l’utilisation laborieuse de certaines fonctionnalités « avancées » de Facebook sur la toile…

Passé ce moment d’excitation, je n’ai pu que constater que les pages spéciales proposées par les entreprise passent à la trappe! Eh oui, malgré les moyens considérables de Facebook, le réseau social nous propose une version nomade qui ne contient pas toutes les fonctionnalités disponibles sur la toile.
Phénomène répandu
On me rétorquera que c’est pas la première fois et que nombre de sociétés proposent des navigations nomades qui ne sont que des aperçus de leurs sites internet … C’est pour cette raison que je continue de me battre pour que les navigateurs internet des tablettes proposent le maximum de contenus qui nécessitent parfois Flash d’Adobe ou d’autres plugins comme Silverlight de Microsoft…
Encore une fois, mon constat est catégorique. Même si les applications apportent simplicité et convivialité, leur contenu parfois caviardé est exaspérant. La solution reste à mes yeux la même… Le mieux serait de proposer de vrais sites internet avec plusieurs modes d’affichages pour proposer un maximum de contenus adaptés à la mobilité. Le tout dans le navigateur…

Le jeu de la semaine: Forza Motorsport 4


Et de quatre pour la simulation de conduite automobile à l'usage des amateurs de moteurs vrombissants, de calandres voluptueuses et de lignes épurées.

Forza Motorsport 4 nous a intéressé cette année essentiellement pour des raisons accessoires. Le jeu est beau. Très. Il capitalise non seulement sur la conduite mais aussi sur la fascination que suscite les bolides rares et chers. Il y a donc des circuits mais aussi des salles d’exposition virtuelles pour perpétuer le culte. Il ne manque plus que les habituelles plantes vertes de salon de l'auto pour faire tapisserie devant le pare-choc.

L’accessoire donc. Cette année, Forza 4 nous propose de faire bon usage de Kinect, le capteur de mouvements "made in Microsoft". On peut le brancher pour mimer la tenue d’un volant en tendant nos mimines vers l’avant et en imprimant des mouvements de rotations. Cette option sélectionnée, l’interface et les menus sont simplifiées et Forza de se transformer en jeu d’arcade modeste pour parties rapides. 

Si, en revanche, on sélectionne l’option classique, soit la conduite avec la manette ou un volant, Forza retrouve toutes ses options et sa richesse. Kinect peut alors se transformer en capteur de mouvements de tête ce qui, en mode de vue dans le cockpit, permet de jeter un coup d’œil furtif dans le rétro. Encore faut-il que le placement de Kinect soit optimal. Après de moults essais et pas mal d’abnégation, je suis en mesure d'annoncer que le système fonctionne à peu près correctement avec un conducteur se tenant bien droit sur une chaise avec la tête dégagée près de l’écran, à un ou deux mètres maximum. Avachi sur un canapé à plus de trois mètres, ce n'est pas terrible. Bref, voici un usage rigolo pour Kinect mais totalement dispensable.

L’autre accessoire qui, lui, m’a séduit est une manette-volant que Microsoft lance en même temps que le jeu (le 14 octobre prochain). Il s’agit d’un volant sans fil, sans axe solide et donc qui reconnait les mouvements dans l’espace.

On pourrait se moquer, comme ça, pour le principe. Mais non, finalement. D'une parfaite précision ce volant se substitue efficacement au joypad. Et, surtout, il nous dispense d’investir dans un siège tout de cuir gainé arrimé à un support pour trois moniteurs posés l’un à côté de l’autre avec le volant à retour de force de la mort qui tue. 

Forza est attendu pour le 14 octobre. Mes prochaines courses se dérouleront en ligne.

Ma semaine: Apple partout

Magnifique et cruelle semaine pour Apple puisque la célèbre société a dévoilé son nouvel iPhone 4S et a perdu un de ses brillantissimes pères fondateurs Steve Jobs. Reste des interrogations sur le traitement médiatique de ces différents épisodes.
En quatre ans, la RTS n’a jamais manqué un lancement de la pomme que ce soit un iPhone ou un iPad, et j'y ai aussi participé. Une régularité de métronome, même si les produits présentés ne sont désormais que des mises à jour. On a l’impression qu’il faut à tout prix parler de l’ami Apple. Alors on réalise des sujets un peu critiques. Mais il faut parler d’Apple.
Petite gaffe au 19 :30
Cette année, la TSR a dérapé en annonçant au 19:30 l’iPhone 5, qui n’a pas été présenté. A tout prix il fallait parler d’Apple, même si l’on ne savait pas encore ce qu’il allait présenter. Comment faire alors ? Et bien aller sur internet, prendre les rumeurs les plus probables et annoncer ça comme une vérité! Darius a donc annoncé un iPhone 5 et non le 4S.
Ce petit dérapage est hautement révélateur d’une baisse de la qualité de l’information, comme le relevait cette semaine une étude de l’Université de Zurich. Le phénomène semble aussi toucher les grandes rédactions fortes en moyens.
Apple = 9% du surf
Quelques heures après, le deuil est mondial. Apple perd le visionnaire Steve Jobs qui a tant apporté à l’informatique. Tant que ça, oui ! N’oublions pas une certaines facilité d’utilisation de Mac ou le succès de l’iPhone et de l’iPad. Mais tout cela n’est-il pas excessif ?
Pourquoi ne pas rappeler que malgré cette immense et prétendue facilité d’utilisation, Mac plafonne à 9% des consultations de l'internet? Pourquoi ne pas rappeler que désormais Android dépasse Apple aux Etats-Unis et en Europe sur le marché des smartphones?
Des milliers d’ingénieurs
Pourquoi ne pas se souvenir que LG a lancé avant Apple un modèle tactile très simple à utiliser? Et pourquoi tant se focaliser sur Steve Jobs, qui a été épaulé par des milliers d’ingénieurs ? Faire de la pub à tout prix ? Peut-être pas, mais on peut s’interroger.
Certes Jobs a donné de belles impulsions, mais tant Android, qu’iOS ou Windows sont le fruit de milliers de travailleurs de l’ombre. Encore une fois, notre société est victime de l’information spectacle, de la même polarisation dont a profité l’UDC. Il faut bien faire de l'audience! Dommage.

Le coup de griffe: seulement un iPhone 4S?

Apple a donc présenté hier soir sa nouvelle mouture de l’iPhone qui ressemble, au système d’exploitation près et à ses manques, à de nombreux modèles sous Android... Huit millions de pixels, puce HSPA moins performante que celle du Galaxy SII, double processeur: du déjà vu partout!
Même au niveau du design, Apple reprend son iPhone 4 en soignant cette fois son antenne qui a fait couler tant d’encre. Apple nous refait le coup des iPhone I, 3G et 3Gs. Autre confirmation pour les possesseurs de l’iPhone 4 qui parfois se cachent la vérité: l’antenne n’était pas optimale puisqu’Apple la modifie…
Copié sur Android
Synchronisation de ses documents, de ses contacts ou reconnaissance vocale? Demandez à Google pour voir! Soyons sérieux, rien n’impressionne dans cet iPhone 4S, même pas les 200 nouveautés d’IOS 5 souvent très inspirées d'Android. Mais attention car ce début d'analyse est peut-être un peu trop rapide et réducteur.
En effet, la grande force d’Apple est de proposer des appareils simples à utiliser. S’il offre à ses fans à nouveau une telle approche avec son iOS 5, le nouvel iPhone sera animé par un système redoutable, malgré ses casseroles habituelles. Qui plus est, certaines nouveautés d'iOS, comme l'intégration de Twitter sont prometteuses!
Attendre la réponse de Google
Reste une magnifique opportunité pour Google et les autres concurrents qui bénéficient grâce à Android 2.3 d’une magnifique base de travail, stable puissante, moderne et nettement plus légère qu’iOS d’Apple. La balle est dans le camp de Google, qui fourbit déjà ses armes.
Les hostilités sont d’ailleurs annoncées pour dans quelques jours seulement. Le nouvel Android 4.0 risque bien de mettre cette fois tout le monde d’accord surtout s’il est couplé à un système de partage des fichiers à la Dropbox. La lutte s’annonce acharnée et le consommateur a tout à y gagner!

Le nouvel iPhone 4S arrivera en Suisse le 28 octobre

Apple a présenté mardi soir à San Francisco son nouvel iPhone 4S qui sera proposé en version 16, 32 et 64 Go, selon un communiqué. Il sera équipé d’un capteur de huit millions de pixels et d’un processeur à double cœur, comme nombre de cellulaires sous Android…
Pas de révolution et un design inchangé pour des prix aux Etats-Unis compris entre 200 à 400 dollars et des modèles d’une capacité de 16, 32 ou 64 Go avec deux ans d’abonnement… Les prix suisses sont encore inconnus. Le 4S débarquera en Helvétie le 28 octobre.
La présentation a cette fois été menée par le nouveau patron d’Apple, Tim Cook, qui a précisé en guise d’introduction que le système iOS était utilisé sur quelque 250 millions appareils. Il a encore indiqué que l’App Store contenait 500'000 applications, dont 140'000 uniquement pour iPad, la tablette la plus vendue du marché.
Puce 3G plus rapide
Le nouvel iPhone 4S recevra des données plus rapidement grâce à une puce HSPA (14/7 Mbits/sec), prendra de meilleures photos grâce à un capteur de huit millions de pixels plus lumineux. Il produira aussi des vidéos en 1080p. Tout ça comme nombre d’appareils Android sur le marché.
Equipé d’iOS 5, disponible dès le 12 octobre, et de ses 200 nouvelles fonctions, l’iPhone 4S permettra de partager très simplement sa musique, ses applications ou ses documents dans le nuage. Comme de nombreux appareils sous Android, mais probablement en mieux pour le partage de documents et de musique.
La voix en texte. Et la Suisse?
L’iPhone 4S permettra même de transformer la voix en texte, là aussi comme de nombreux appareils estampillés Google déjà disponibles dans le commerce. Il sera même possible de poser des questions à son cellulaire qui nous donnera une réponse. Mieux que le petit bonhomme vert?
Bref, mais j’y reviendrai demain, je me dis que mon Samsung Galaxy SII ultra-mince et léger n’a pas grand-chose à envier à ce 4S, d’autant plus qu’il est équipé d’une puce 3G plus rapide, d’un tuner FM et lit le Flash sur internet. Apple, il reste du travail! Et les prix? Qu'en sera-t-il en Suisse?

Les jeux de la semaine : Fifa 12 et Orbital

Comment le jeu de la semaine pourrait-il être autre que Fifa 12? Obligé. D’ailleurs le simulateur de football multiplateforme caracole déjà en tête des ventes en Suisse, si j’en crois le classement d’un grand distributeur de la place. Fifa 12 est-il pour autant MON jeu de la semaine. Je serai bien gonflé de répondre par l’affirmative étant toujours le détenteur du triste titre de « Celui qui s’endort devant, en pleine partie à quatre, un gamepad entre les mains».Si, si, j’en connais qui peuvent témoigner.

Pourtant le foot j’aime bien, ou plutôt je ne déteste pas, mais il me manque la donnée essentielle: un intérêt prononcé et quasi quotidien pour l’actualité des matchs et des clubs. Du coup, avec Fifa 12, il ne me reste plus qu’à saluer la solidité de la manufacture, l’habilité de l’équipe de programmation pour introduire les nouveautés en termes de gameplay, les jolis graphismes et les belles animations. Bref, pour moi, Fifa 12, c’est fascinant comme une usine de chocolat ultramoderne. J’admire derrière la vitrine mais je n’ai pas plus envie que ça de mettre la main à la pâte.

C’est pourquoi, mon autre jeu de la semaine n’a strictement rien à voir mais je le pratique avec régularité entre la poire et le fromage. Il s’agit d’Orbital sur iPad, iPhone, Android et même bientôt Windows Phone 7 (c’est fait ou c’est en train de venir). Une petite chose conçue par une non moins toute petite équipe zurichoise qui consiste à propulser des projectiles contre d’autres jusqu’à les faire disparaître sur une surface plane. Le tout sans que les rebonds ne les fassent terminer leur trajectoire dans une zone «interdite». Tout cela ressemble à du «vintage» déjà vu et pourtant c’est précis, rigoureux et avec juste ce qu’il faut d’originalité. Un excellent produit Suisse d’exportation en quelque sorte.

Ma semaine : sous le signe des applications

J’ai évoqué cette semaine de nombreuses applications sur mon blog xavierstuder.com. Swissinfo vient de renouveler son offre et SwissCharity a présenté un premier bilan. La vague continue de déferler et désormais des compagnies d’assurances s'y mettent aussi, comme indiqué par exemple sur la page Facebook d'Assura.
Les polémiques continuent aussi. Après Playboy et autres sites de charme, ce sont désormais, de petits programmes comme « Mon fils est-il gay?» sur Android et avant «Juif ou pas» sur l’iPhone qui ont fait couler des hectolitres d’encre ces derniers jours. Ces foires aux applications sont donc toujours des plus médiatisées.
Parallèle avec internet…
Pour mettre ça en perspective, est-ce que la fermeture de tel ou tel site internet homophobe ou contraire aux lois fini en une des journaux ? Rarement. Les applications, elles, sont toujours à la mode, font toujours vendre et suscitent toujours la plus grande attention des médias.
Reste des problèmes de fond. Alors que sur le marché d’Apple, il existe une certaine surveillance, sur Android, on publie son programme sans qu’il passe par un comité de censure. D’ailleurs, comment et selon quelles règles peut-on sérieusement approuver au niveau mondial une application puisque les législations sont partout différentes. Sans parler du positionnement commercial.
Une question de liberté
Existe-t-il aujourd’hui des commissions qui vont préventivement empêcher la mise en ligne d’un site internet ? Non, même s’il doit se conformer à la législation. Il existe donc déjà des lois qui me semblent être des critères suffisants. L’arrivée des applications pour mobile est probablement symptomatique d’un certain enfermement des contenus et peut-être de la pensée…
Dans ce contexte, il me semble fondamental qu’il existe différents marchés aux applications et que le mouvement d’enfermement de l’internet dans les marchés mobiles ou sur des sites comme Facebook ne prenne pas trop d’ampleur. On pourrait même rêver de plusieurs enseignes sur iPhone, comme c'est déjà le cas sur Android...
Il en va probablement d’un certain accès à l’information. Et d’une certaine liberté d’expression. Comment se fait-il par exemple qu'il ne soit pas possible d'installer sur l'iPhone aussi simplement des programmes externes à l'App Store comme c'est le cas sur sur Android?

Le coup de griffe: un Windows Phone bien sensible


J'ai essayé hier soir de mettre à jour un Windows Phone qui était en version 7 et des poussières. J'ai donc branché ce LG a mon PC portable (un MacBook), démarré Zune et constaté que Mango 7.5 n'était pas disponible. J'ai essayé une seconde fois de cliquer sur mettre à jour et rien.

Ensuite, pour être tout à fait certain que rien n'était disponible, surtout après avoir reçu un communiqué de Microsoft Suisse, j'ai donc réessayé sur l'appareil qui est resté branché à mon ordinateur. Toujours rien.

Le coup de Firefox
Je suis donc passé à autre chose et j'ai mis à jour Firefox, pour le contraindre à installer la version 7 puisque le fureteur de Mozilla ne me proposait pas tout seul sa mise à jour. Au terme du téléchargement, il m'a demandé de redémarrer la machine. Funeste opération!

Certes la mise à jour de Firefox s'est bien terminée, malgré des plugins non compatibles, mais depuis mon LG ne ré-démarre plus. Il affiche un écran avec le logo de cette société... J'ai essayé sans succès de le redémarrer et d'enlever la batterie. Rien. Je l'ai même laissé toute la nuit allumé, pour voir ce qui se passait ensuite. Toujours rien.

Mise à jour ou pas?
Un problème de mise à jour? Un processus se serait-il lancé sans que je m'en aperçoive? Peut-être, mais peu probable car il faut souvent valider le lancement du processus. Parfois, il faut même le valider sur le cellulaire, comme chez Nokia. J'ai d'ailleurs installé sans difficulté Symbian Anna récemment sur un N8. Bon, c'était un peu long...

Rappelons tout de même que la dernière grosse mise à jour avait flingué des cellulaires estampillés Microsoft. C'était alors des Samsung. Le processus avait même été stoppé! Décidément, le géant de Redmond a toujours quelques soucis avec son secteur mobile. Dommage, car Mango me semblait pas mal. A suivre...

Xavier Studer

Mise à jour: j'ai repris l'appareil en fin de journée. Il a redémarré comme si de rien n'était, alors que j'ai essayé la veille et le matin même à plusieurs reprises sans rien n'obtenir.... Vraiment étrange.

Apple veut (enfin) nous parler de l'iPhone

Etape importante du buzz perpétuel qui entoure les produits Made in Apple, la firme à la pomme vient de balançer son invitation officielle aux médias. "Let's talk iPhone" indique le courriel tombé dans ma boîte au lettre numérique. Voilà donc une rumeur confirmée. La deuxième voulant que le spectacle aura lieu le 4 octobre prochain. Confirmé itou. Mardi, donc. Et que les hostilités commenceront aux alentours de 19 heures, heure suisse. Dernier fait, totalement anecdotique pour le commun des mortels: une sélection de journalistes européens sont invités à se rendre à Londres pour suivre en duplex l'évènement qui se déroulera en Californie. Tout le reste ne sera que rumeurs et spéculations. Nous pouvons donc affirmer ici que l'iPhone nouveau cru sera orange abricot et en forme de losange et qu'il chantera la Pimpolaise comme pas deux. A vous les studios. Ah oui, j'oubliai: "Envoyé de ma tablette Android. Euh, non en l'occurence, de mon iPad"

Le jeu de la semaine: "The Gunstringer"

Je ne pensais pas mettre en avant de si tôt un jeu Kinect, The Gunstringer m’a fait changer d’avis. Cette chose développée par Twisted Pixel Games a été conçue tout spécialement pour le capteur accessoire qui se branche sur la Xbox 360. Ce capteur parvient à repérer tout corps humain plongé dans le salon (ou la chambre, ou la salle à lessiver) dans un espace tridimensionnel. Il devine en outre assez bien ce que font nos extrémités, bras, jambes et tête. Notre corps, c’est la manette dit la pub et ce n’est pas faux. Le seul truc qui me chiffonne, c’est que l’accessoire pourrit encore trop souvent le groove du testeur du fait d’un temps de latence parfois gênant. Pas cette fois.

The Gunstringer, donc, c’est à la fois un jeu Kinect (avec sa main gauche on gère les déplacements latéraux d’un cow-boy de l’au-delà, avec la droite on fait feu), un western rigolo, une fausse pièce de théâtre avec du vrai public dedans, un spectacle de marionnettes avec plein d’effets pyrotechniques et un camion citerne d’humour.

Le jeu commence par un film, des spectateurs se rendent dans un théâtre, en coulisse on s’agite pour l’entrée en scène d’une marionnette, un cow-boy sorti de sa tombe pour se venger de ceux et celles qui ont provoqué son décès prématuré. Le rideau se soulève, le jeu commence. Les images filmées cèdent peu à peu la place à celles calculées, puis le numérique prend le dessus dans un cartoon interactif avec un seul marionnettiste en chef, le joueur. Un narrateur à la voix caverneuse commente et souligne. C’est amusant, mais mieux vaut comprendre l’anglais à l’oreille, car tirer et lire des sous-titres en même temps réclame des compétences de mutants.

Assis sur une chaise (ben oui, c’est comme ça), je mime les gestes, je vise, je tire, je fais sauter le cow-boy énervé, j’évite les vaches, je descends du vautour, et j’aligne les hors-la-loi comme à la fête foraine et je sauve la veuve. La technique suit, l’humour n’est pas en reste, la distanciation est parfaite et puis la reconstitution d’un spectacle tel que pourrait se l’imaginer les spectateurs introduit le petit truc en plume qui autorise de jolis délires. Une réalisation sans faille et une durée de vie tout à fait appréciable assurent un fait: le jeu est indéniablement à la hauteur de ses prétentions.

Outre The Gunstringer, Twisted Pixel Games s’est illustré avec d’excellents divertissements disponibles sur la zone de téléchargement du Xbox Live Arcade. Splosion Man et Ms. Splosion Man sont de ce tonneau-là et sont parfaitement représentatifs de l’humour burlesque qui fait le prix de leur dernier né.

Des idées, du talent et le bon usage d’un outil… Cela semble si simple de réussir un jeu Kinect.   

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